Traduction Interview

Bonjour, je suis le Dr. Sam Osmanagich. Cela fait 40 ans que je fais des recherches sur les pyramides. J’ai fait un doctorat sur les Pyramides Mayas au Mexique, au Guatemala, au Honduras, au Salvador et au Belize.

Il y a plus de 100 000 pyramides, 97% d’entre elles sont ensevelies sous la végétation et la terre.

J’ai réalisé après de nombreuses investigations autour du monde que ce qu’on nous raconte sur les pyramides est faux. Premièrement, il n’y en a pas qu’en Égypte et au Mexique, mais bien sur les 6 continents. Deuxièmement, les pyramides égyptiennes ne sont pas les tombeaux des pharaons. Sur les 155 pyramides égyptiennes, pas une seule momie n’a été retrouvée à l’intérieur. Les pharaons ont été enterrés dans la Vallée des Rois, près de Thèbes et Memphis, mais pas dans les pyramides.

D’ailleurs, les pyramides égyptiennes sont bien plus anciennes qu’on ne le dit.

Le monde du passé était le monde des pyramides. On en trouve 20 en Australie ; 250 en Chine dans la province centrale de Shaanxi, dont 20 grandes pyramides qui ont au moins 12 500 ans ; la pyramide de Koh Ker au Cambodge ; celle de Gunung Padang à Java, c’est notre ami le Dr. Danny Hillman qui l’a découverte, les tests de datation indiquent qu’elle date d’il y a 28 00 ans ; on trouve 7 pyramides en Maurice ; 224 pyramides nubiennes dans le nord du Soudan ; 155 pyramides égyptiennes ; 1 ou 4 dans les Canaries, dont plusieurs à Ténérife, des pyramides à marches construites en pierres volcaniques ; il y a aussi plus de 300 pyramides au Pérou ; il y a également le site Akapana en Bolivie ; on en trouve aussi en Amérique centrale ; il y a aussi 120 pyramides à Kahoka aux États-Unis ; en Europe, on trouve 3 pyramides à Valencia en Espagne, 16 pyramides sur le territoire qui correspond à la Grèce antique, 4 ou 6 pyramides en Sicile ainsi qu’une en Sardaigne.

Alors, vraiment, le monde du passé était le monde des pyramides.

Qu’est-ce que sont les pyramides ? Le site des pyramides de Visoko nous en donne une idée.

En Avril 2005, je suis venu à Visoko, cette petite ville de Bosnie, pour visiter le musée local et j’ai vu ceci : tout le monde disait que c’était un relief naturel parce qu’elle est recouverte de terre, de buissons, et de forêts, mais j’ai tout de suite remarqué sa géométrie. Il y a 4 côtés, 1, 2, 3, 4, 4 faces triangulaires, 4 coins, des pentes sans reliefs du sommet au pied, il s’agit de la géométrie des pyramides.

J’ai pris un compas et je suis allé au sommet. Les mesures ont montré que cette face est parfaitement alignée avec le Nord, celle à l’arrière avec le Sud, et sur les côtés, avec l’Est et l’Ouest, ça correspond à la manière dont les pyramides étaient construites.

En 2005, j’étais seul sur le projet. J’ai eu l’autorisation de faire des recherches préliminaires. En 2006, je fonde une association non gouvernementale sans but lucratif, des gens merveilleux me rejoignent. Plusieurs milliers de personnes ont travaillé sur le site en tant que bénévoles, employés ou chercheurs indépendants.

Nos conclusions nous amènent à penser qu’il y a 6 pyramides dans la Vallée de Pyramides de Bosnie.

Sur la carte : n°1 la Pyramide du Soleil, n°2 la Pyramide de la Lune, n°3 la Pyramide de l’Amour, n°4 le Temple de Mère nature, n°5 la Pyramide du Dragon et n°6 La Sixième Pyramide.

Sous la vallée des Pyramides il y a un réseau complexe de tunnels souterrains qui parcourent au moins 100km. Nous avons seulement désencombré 3km pour le moment et 6 entrées. Les tunnels Ravne sont les plus visités, il y en a 5.

C’est une grande découverte en termes d'archéologie. Ce n’est pas seulement l’aspect archéologique qui importe, des physiciens ont réalisé qu’il y a un rayon énergétique qui sort du sommet de la Pyramide du Soleil comme vous pouvez le voir sur le poster n°2. Ce rayon est de nature électrique, il est émis à une fréquence de 28khz et il est continu. Nous l’avons mesuré à différentes saisons et il reste toujours pareil.

En sciences, ce type de phénomène énergétique est appelé ondes scalaires ou champs scalaires. Ils déplacent l'énergie et l’information à une vitesse plus rapide que celle de la lumière. C’est pour ça que notre première hypothèse est que les pyramides pourraient être des machines de communication.

La deuxième est la guérison parce que les gens qui vont dans les tunnels se sentent mieux, ils respirent de mieux en mieux plus ils s’enfoncent. Ce n’est pas logique mais rien n’est logique en Bosnie. Après leur visite, des personnes avec des problèmes respiratoires comme de l’asthme n’ont plus besoin de leurs inhalateurs pendant plusieurs semaines ; des personnes avec des problèmes de pression sanguine retrouvent une pression normale ; des personnes avec de hauts taux de glycémie retrouvent un taux normal ; même certaines personnes avec des maladies plus graves comme des cancers ou Alzheimer montrent des progrès révolutionnaires après plusieurs semaines dans les tunnels. C’est pour ça que la deuxième hypothèse est que les pyramides sont là pour protéger ce qu’on a de plus précieux : notre santé.  

Notre troisième hypothèse concerne le liquide le plus important de nos vies : l’eau. Nous avons trouvé de l’eau dans 5 tunnels différents. Nous les avons analysées et comparées à l’eau du robinet de nos villes et l’eau en bouteille. L’eau que l’on boit à la maison n’a pas de virus ou de bactéries parce qu’elle est traitée au chlore qui est un poison. Dans certains pays comme le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Australie, la Nouvelle Zélande, l’Argentine, le Chili, l’Espagne et autres, on utilise des fluorides qui sont aussi un poison. On trouve aussi des traces de métaux lourds et de plastique, et le plastique est en train de devenir la cause majeure de cancers de nos jours. L’eau que l’on boit ne contient rien en énergie alors que l’eau des tunnels est vivante énergétiquement : elle est heureuse et émet des vibrations. Même la structure moléculaire de l’eau des tunnels est hexagonale, ce qui est la forme géométrique la plus stable quand on parle d’énergie et de structures cristallisées. On est ce qu’on boit.

On est ce qu’on mange. On est ce qu’on pense. On est où l’on va.

Ce site est en train de devenir un nouveau site touristique parce que nous offrons quelque chose de différent. Ce n'est pas l'énergie nocive des villes ou leur béton, mais l'énergie de la nature, celle des temps des pyramides anciennes, et celle des tunnels anciens.

Nous commençons à nous soucier de notre santé, de la manière dont on vit. Ce projet a commencé comme un projet archéologique mais nous l'avons ouvert à différents champs scientifiques, c'est donc devenu un site et un projet de recherches interdisciplinaires.

Le troisième point portait donc sur l'énergie.

Le quatrième point porte sur la spiritualité, ça ne concerne pas la religion ni même la foi, mais la spiritualité dans le sens où c'est un lieu de méditation, de relaxation, un endroit pour se recentrer sur soi-même et entrer en connexion avec soi-même.

Le cinquième point porte sur la guérison.

Le sixième point porte sur les achats des propriétés alentour qui étaient souvent des marais, des terrains boueux, où il y a beaucoup de détritus, nous les avons nettoyés et nous les avons transformés en l'un des plus magnifiques parcs d'Europe. C'est un endroit qui s'est transformé en une oasis culturelle avec des concerts, de la musique, de la danse, du yoga, de la méditation, de la promotion littéraire, un lieu de création et de récréation, et même un lieu où nous accueillons de grands événements sportifs. Cet endroit est donc vraiment devenu bien plus qu'un simple site archéologique. Cet endroit représente un nouveau concept de vie : une vie en harmonie avec la nature où tous les gens sourient à la vie.

Q : Premièrement, comment avez-vous découvert les pyramides ? Nous avons souvent lu que la première fois que vous vous êtes rendu compte que c'était une pyramide était lorsque vous avez fait un tour en avion au-dessus de Visoko ?

C'est faux. La première fois que j'ai compris que c'était une pyramide était quand je suis venu à Visoko en 2005 pour visiter le musée local. Et ce qui a vraiment attiré mon œil, c'est cette pyramide que tout le monde appelait une montagne naturelle alors que pour moi, c'était évident au vu de la forme géométrique que c'était une pyramide. Vous pouvez oublier 90 % de ce que vous lisez sur Internet car c'est faux.

Q : Qu'est ce qui vous a poussé à déployer autant d'énergie et de compétence à la bonne compréhension et au développement de ce lieu ?

C'est la découverte archéologique la plus importante de l’histoire. Ce sont les premières pyramides que l'on a découvertes en Europe, ce sont les plus grandes qu'on a découvertes dans le monde entier, ce sont aussi les plus vieilles. C'est aussi ici qu'on trouve le béton de meilleure qualité du monde entier. Ce sont aussi les pyramides avec l'orientation la plus précise par rapport au Nord. C’est le réseau de tunnels anciens le plus complexe du monde.

Q : Nous avons entendu que le bon développement des recherches sur les différents sites vous est clairement dû.
Mais à la vue de la masse de travail restant à effectuer, n'avez-vous jamais reçu de soutien de votre pays ? d'Institutions extérieurs ? ou de subventions des différents domaines liés à l'archéologie mondiale ?


Nous avons travaillé dans un périmètre de 50 km². Les tunnels souterrains font à eux seuls 100 km de long et ils sont encore ensevelis sous des tonnes de gravats. C'est un projet très ambitieux. On a besoin de bien plus que l'argent d'un petit pays comme la Bosnie, il faudrait un effort international.

Malheureusement, la place culturelle de la Bosnie quand on regarde ses archéologues, ses historiens, ses conservateurs, son ministre de la culture, à différentes échelles, ils sont tous contre le projet depuis le début. Ils disent qu'il n'y a rien ici. Ce n'est pas ça la science. Quand on fait de la science, on doit venir sur place, faire des recherches, on a besoin de creuser, de faire des enquêtes avant d’émettre des conclusions.

Quand nous avons commencé à trouver des preuves que nous avions raison, ils ont commencé à écrire des pétitions pour stopper ce projet. Ce n'est pas très logique. Il semble que ces personnes sont menées par leur ego, par leur manque de connaissances et leur jalousie. Et ceci n'est pas une bonne combinaison.

Comme je l'ai dit, c'est la plus grosse découverte archéologique alors nous avons dû être inventifs. Je suis le plus gros donateur depuis le début de ce projet, grâce à mon entreprise à Houston au Texas. Nous sommes autofinancés grâce aux entrées que les visiteurs payent quand ils veulent visiter les tunnels, quand ils veulent venir voir la Pyramide du Soleil, quand les gens achètent des souvenirs ou des livres… Ce n'est pas beaucoup d'argent mais ça aide.

Nous avons ouvert le projet à toutes les frontières, au monde entier. Ces douze dernières années, nous avons eu 3 700 bénévoles qui sont venus, originaires de 63 pays. Il n'y a jamais eu autant de participation de bénévoles pour un site archéologique. Le bénévolat est devenu une partie intégrante de nos découvertes.

Nous avons combiné différentes choses pour nous amener là où nous sommes aujourd'hui. Ce projet est continuellement en progression. Le nombre de visiteurs augmente chaque année : en 2018 on a eu 40 000 personnes, en 2019 on a eu 50 000 personnes, en 2020, pendant l'année du Corona, on a eu 74 000 personnes, en 2021 on a eu 136 000 personnes, et nous espérons entre 150 000 et 200 000 personnes pour cette année 2022. L'idée est que nous nous financions entièrement par nous-mêmes grâce à ces activités.

Q : Au vu de toutes les difficultés que vous éprouvez dans le bon développement et l'avancée des fouilles, comme le refus de propriétaires de parcelles de vous donner un accès pour réaliser des fouilles ou le refus d'autorisation du gouvernement, pensez-vous qu'il y a une envie réelle de vous empêcher de faire votre travail ?

On sait que le ministre de la culture de 2005 à 2012 était contre ce projet et il avait des relations à l'international dans des pays comme l'Angleterre. Mais on s'en moque. C'est bien plus que l'histoire d'un seul homme, ou d'un seul ministre, d'un gouvernement ou d'un pays… C'est à propos de notre héritage culturel. Cette connaissance appartient à tout le monde.

Par exemple, la connaissance des pyramides égyptiennes ou du Sphinx n’appartient pas à l’élite du Conseil suprême des Antiquités égyptiennes ou au Ministère de la culture égyptien, mais bien au monde entier. C’est donc une honte que certains pays essayent de cacher des informations à propos des pyramides comme en Égypte, au Mexique, en Chine et bien d’autres.

Ici, c’est différent, c’est le projet le plus ouvert du monde. J'ai effectivement une entreprise à Houston, mais mes fonds financiers sont limités. Je ne suis pas millionnaire, ni milliardaire, donc il a fallu que l'on trouve des financements pour ce site et pour continuer à creuser à différents endroits. Parfois, les propriétaires de ces zones nous rendent la tâche difficile. La première année, ils nous disaient de venir et de creuser sans problème, mais après quelques années, ils nous ont demandé de payer. Quand c'est une seule personne qui demande à payer, ça va, mais quand c’est des dizaines, ça fait beaucoup d'argent.

Quant aux terres qui appartiennent au gouvernement… La Pyramide du Soleil est un cas intéressant. Comme une forteresse a été construite à son sommet pendant le Moyen Âge, il y a 700 ou 800 ans.Les rois bosniaques venaient ici de temps en temps. C'est donc un lieu important pour l'histoire de la Bosnie, mais ce n'est pas une grande construction, c'est simplement un bâtiment.

Quand nous avons commencé à creuser 450 m sous le sommet et que nous avons trouvé du béton ancien, le Ministère de la Culture et la Commission pour la protection des monuments nationaux ont décidé que la pyramide en entier devait être préservée comme telle. Ils ne voulaient pas qu'on continue de creuser pour prouver que c'était une pyramide.

Pourquoi ? Peut-être des questions de politique, je ne sais pas et honnêtement je m'en moque. Je sais ce que nous avons ici : la plus grosse découverte de l'histoire. Mais le point positif de ce projet est que nous prouvons que les pyramides ne sont pas seulement des bâtiments, mais qu'elles sont bien des machines énergétiques et c'est quelque chose que vous pouvez scientifiquement mesurer. Je n'ai pas besoin d'une permission de creuser pour ça. J'ai juste à apporter un appareil pour mesurer les ondes, ce n’est pas une méthode invasive,  et vous avez les résultats ; et quand vous avez ces résultats, c'est une preuve scientifique.

Q : Aujourd'hui en tant qu'archéologue, dire que l'on a travaillé sur un site comme les pyramides de Bosnie est souvent synonyme par la suite de grosses difficultés dans le milieu, comment expliquez-vous cela ?

Mon expérience avec la plupart des archéologues, de ce que j'ai lu des personnes qui ne sont jamais venues sur le site mais qui pourtant disent qu'il n'y a rien, est une expérience négative. Ce n'est pas une approche scientifique. C'est la même chose avec les géologues qui disent que c'est un phénomène naturel. Il faut analyser avant de dire ça. Nous avons fait analyser des prélèvements par 7 instituts scientifiques différents et les résultats sont tous les mêmes : c'est bien du béton qui a été créé par l'homme et non naturellement. Mais ces personnes, ces géologues, ces archéologues, ces historiens, ces anthropologues, ils lisent des choses sur Internet et regardent des photos et ils disent déjà tout savoir sur ce site. Ce n'est pas comme ça qu'on fait de la science. Quand on a une approche scientifique, il faut prélever des échantillons à différents endroits et les faire analyser, prélever de la matière organique et la faire analyser par différents instituts, qui utilisent différentes méthodes, pour pouvoir comparer les résultats. En science, vous devez faire venir plusieurs équipes qui apportent leur propre équipement, pour qu'une fois les mesures faites on puisse comparer les résultats, et si ce sont les mêmes chez tous les scientifiques, dans ce cas c'est prouvé scientifiquement. C'est comme ça que la science fonctionne.

Ce qu'on apprend aux archéologues à l'école c'est : vous creusez, vous trouvez un morceau de céramique et des outils primitifs. Vous ne pouvez rien expliquer avec de la céramique. Les grandes pyramides d'Égypte, les pyramides du Mexique, celles de Bosnie, les pyramides du Pérou… nous devons tous combiner nos efforts, les archéologues, les historiens, les scientifiques, utiliser des technologies high-tech comme des géoradars, des satellites pour la géothermie, des géophysiciens, des experts en énergie, des experts en médecine, pour comprendre l’utilisation médicale des pyramides. Seulement avec un effort commun pouvons-nous trouver les réponses que nous cherchons. Donc franchement, ce que les archéologues ont fait à travers l'Association européenne des archéologues : de dire qu'il n'y a rien dès le début, que le projet doit être arrêté, c'est vraiment une honte.

Q : La présence de pyramide de par le monde est connu, vous en avez beaucoup parlé dans le documentaire "My Story", cependant, pensez-vous que l'égyptologie crains le jour ou les pyramides de Bosnie seront reconnu, de votre point de vue, à leurs juste valeurs ?

Et bien, mon expérience avec les principaux archéologues égyptiens, les égyptologues et les géologues ces dernières 15-20 années est que les gens qui viennent ici, et qui voient ce qu'on a découvert, sont très positifs et soutiennent le projet, mais les gens qui sont motivés par la politique, comme le Dr. Zahi Hawass qui n’est jamais venu ici bien qu'on l’ait invité plusieurs fois, pensent à l'argent. Quand nous affirmons avoir des pyramides en Bosnie en 2005/2006,  et qu’elles sont très vieilles et plus grandes que les pyramides égyptiennes, leur manière de penser est la suivante : les pyramides d'Égypte attirent plus de 15 millions de touristes chaque année et elles apportent plus de 20 milliards de dollars à l'Égypte. La plupart des touristes sont d'Europe (Royaume-Uni, France, Allemagne, Russie, Pologne, etc…). Maintenant, imaginez qu'au lieu d'aller en Égypte ils viennent en Bosnie, qui se trouve en Europe ce qui rend le voyage beaucoup plus rapide, plus facile et bien sûr moins cher. Si 20 % des touristes qui vont en Égypte viennent en Bosnie, cela représente 4 à 5 milliards de dollars de perte pour l'Égypte.

Ce n'est pas dans leur intérêt économique qu'on ait des pyramides en Bosnie. Voilà comment ils pensent, mais ils ont tort.

Imaginez que les gens commencent à faire des recherches sur les pyramides du monde entier, ils vont tout de même aller en Égypte pour comparer les âges et les techniques de construction, pour trouver la raison derrière ces pyramides et leur phénomène énergétique. Ça peut être une nouvelle aire pour le tourisme autour des pyramides partout dans le monde, et même en Égypte. Donc au lieu de la tension qui existe, je préfèrerais de la coopération. Maintenant, certains archéologues et égyptologues sont venus ici et ils ont été surpris parce qu'ils ont vu la structure artificielle qu’est la pyramide mais ils pensaient qu’il n’y en avait qu’en Égypte. Quand je suis allé à l'université du Caire, à la faculté d'archéologie, ou à l'université du Louxor, ou à l'Université d'Alexandrie, dans mon cours sur les pyramides du monde entier, je parle du Pérou, de la Bolivie, de la Chine, du Mexique, de Maurice, des Îles Canaries, etc… Les professeurs étaient si surpris que leurs mâchoires en sont tombées, et leurs élèves, qui étaient autour d'eux, et les candidats au doctorat et autres, disaient à leur professeur : “vous ne nous avez pas appris ça, les pyramides ne sont pas seulement en Égypte !” Donc maintenant, les professeurs égyptiens ne m'aiment pas parce que j'ai apporté la vérité. Mais la science existe pour apporter des faits, des informations vraies, de nouveaux arguments et de nouvelles informations. Nous n'avons pas tout trouvé. Nous ne savons pas tout. En réalité, on ne sait quasiment rien de cette planète. Nous sommes là pour apprendre et c'est ce pour quoi la science existe.

Q : Des Egyptologues spécialisé dans les pyramides sont-ils déjà venus visiter les lieux ? et avez-vous proposé à M. Hawass de venir sur les sites de Visoko pour recueillir sont avis ?

Nous avons inité le Dr. Hawass trois fois : en 2006, en 2007 et en 2008. Il a refusé à chaque fois de venir. Et même aujourd'hui, il parle très négativement de ce projet alors qu'il n'en sait rien du tout. Certains de ses collègues d'Égypte, comme le professeur et docteur Nabil Swelim, qui a 3 doctorats en égyptologie et archéologie, a été le président de notre première conférence internationale scientifique sur les pyramides de Bosnie. Il l’a aussi invité mais il ne voulait pas venir. Il a dit qu'il n'y avait rien ici, il a refusé de venir trois fois, alors que son collègue lui a envoyé un rapport scientifique où il confirme l’existence des pyramides de Bosnie, et que la Pyramide du Soleil de Bosnie est la plus grande du monde. Ils en ont discuté et le Dr. Hawass était en train d'attaquer Nabil par sa position de pouvoir en lui disant  : “tu sais qui je suis ?” et après on a menacé le docteur Swelim de lui retirer ses subventions. Voilà ce qu'ils font : ils menacent et ils font du chantage. Ce n'est pas de la science.

Q : Comment expliquer la température constante des souterrains Ravne 1 et 3 ? sachant que d'ordre général la température de ce type de galeries se situe plus vers les 16° ? et qu'est-ce qui selon vous expliquerait la qualité de l'air ?

La longueur des tunnels est énorme, sûrement 100 km et ils sont sur 7 différents niveaux. Jusque-là, nous avons découvert des entrées pour 2 niveaux. La température est constante que ce soit l'été où l'hiver, entre 10 et 13°C. Le taux d'oxygène est très haut, on peut respirer tout du long. Il n'y a pas de gaz toxique et le taux d'humidité est très haut (à peu près 84 %). Mais la chose intéressante à propos de ces tunnels est que même si vous vous enfoncez sous terre, vous n'avez pas cette sensation de claustrophobie. Bien au contraire, les visiteurs qui souffrent de claustrophobie réussissent à guérir cette peur grâce aux tunnels.

À un moment donné, quand les tunnels étaient complètement dégagés, il y avait un flux énergétique, un flux d'oxygène et un flux d’ions négatifs, c'était l'endroit parfait où être.

Q : Durant nos visites, nous avons remarqué que les petites galeries de ventilation se trouvaient systématiquement à la jonction entre la partie supérieure du plafond (très dur) et la partie plus malléable en dessous. Ces petites ouvertures ou galeries, n'auraient-elles pas par été réalisé au fil du temps et recouvert par des animaux qui auraient cherché un refuge ?

Les tunnels Ravne faisaient partie d'un seul parcours, d'un seul réseau mais ce qu'on peut voir maintenant c'est Ravne 3 d'un côté de la vallée et une autre partie de l'autre côté de la vallée. Ils sont à la même profondeur : 476 m au-dessus du niveau de la mer. Ravne 4 est à 476 m, la chambre de méditation est aussi à 476 m, Ravne 5 aussi. Ce n'était qu'un seul réseau et le plafond était un énorme bloc de conglomérat ce qui ressemble à un bloc de béton. Quelqu'un a donc construit ces tunnels.

Pourquoi a-t-on des tunnels d'un côté de la vallée et d'autres de l'autre côté ?

Cette vallée est orientée nord-sud. Nous sommes en Europe du Sud et en Europe du Nord, si vous vous souvenez, il y a eu un âge de glace. Il y a 12 000 ans, la glace a commencé à fondre, ce qui a donné de grosses quantités d'eau et créé des inondations et des tsunamis, descendant vers le sud et détruisant tout sur leur passage. C'est comme ça que certaines parties de ce réseau de tunnels ont été détruites. C'est pour ça que nous avons certains tunnels dans une partie de la vallée et d'autres à l'opposé. Pendant nos recherches, nous avons trouvé d'autres entrées aux tunnels, mais certaines avaient été fermées alors que d’autres avaient été laissées ouvertes.

Q : Suite aux diverses visites que nous avons réalisées dans les tunnels, on peut remarquer qu'il y a eu une présence humaine à l'intérieur de ceux-ci, comme les murs de pierres sèches en attestes. Mais une partie est également naturelle à la vue des différentes couches de sédimentations. Aujourd'hui, avez-vous une idée de l'utilité de ces galeries ?

Le matériau utilisé pour construire les tunnels est du conglomérat. Le conglomérat est un mélange de galets, de pierres et de sable. C'est un matériau d'origine naturelle. Quand il y a une inondation, l'eau emmène tout avec elle : les pierres, le sable, le bois, les os. Quand l’eau se retire, vous avez des millions de tonnes de pierres et avec la pression, le matériau se compacte et devient du conglomérat. Quelqu'un a creusé les tunnels à travers ce conglomérat à différents niveaux. Ce réseau de tunnels date de la première civilisation. La deuxième civilisation est venue plus tard et a fermé tous les tunnels en apportant de quoi les remplir et en construisant des murs secs.

Qu'est-ce qu'un mur sec ? C'est un phénomène archéologique que nous rencontrons autour du bassin méditerranéen qui date de la période du néolithique il y a des milliers d’années. Ça n'a rien de neuf. Vous prenez des pierres et vous construisez un mur sans mortier, et c'est ce qu'on appelle un mur sec. Il est sec parce qu’il n'y a pas de béton, il n'y a rien pour lier les pierres entre elles à part leur poids. Les murs sont très compacts. Mais c'est la preuve que quelqu'un a construit ces murs secs. Dans le tunnel Ravne 3, nous avons découvert un mur sec en dessous d'une pierre plate et au-dessus de cette pierre plate, il y avait des stalagmites qui est un phénomène naturel. Ça vient de l'eau qui coule du plafond, des stalactites, et cette eau se solidifie avec le temps et crée des stalagmites. On peut dater les stalagmites. Nous avons prélevé un morceau et nous l’avons envoyé en République Tchèque pour que des analyses de datation soient menées à l'Institut de géologie. Ils ont utilisé de l'uranium pour mener les analyses, une méthode très précise. On date les stalagmites d’il y a 19 000 ans. Il faut plusieurs milliers d'années pour que la surface se creuse pour que l'eau ne s'écoule pas. Donc il y a 19 000 ans plus quelques milliers d'années. Nous avons aussi cette pierre plate qui tombe du plafond et en-dessous il y a un mur sec, ce qui veut dire que le mur sec est plus vieux que les stalagmites, donc environ 20 000 à 25 000 ans. Il serait logique que toutes les structures aient le même âge. Là, nous en venons à la découverte sensationnelle que ces murs secs sont les constructions humaines les plus vieilles d'Europe découvertes.

Q : Pensez-vous que ces tunnels sont connectés aux pyramides ?

Pour répondre à cette question, il faut faire appel à plusieurs disciplines.

La première est la topographie. La topographie nous explique que les tunnels Ravne : Ravne 3, Ravne 4 et les autres, sont sous une chaîne de montagnes et ils sont dirigés vers différentes orientations donc Est-Ouest et Nord-Sud. Ce qui nous intéresse est le sud parce qu’ils se dirigent vers le sud pendant 2 km et après tournent vers l'est et continuent pendant 0,5 km. À la fin, il y a la Pyramide du Soleil qui est un peu comme une tête dont les tunnels sont le corps.

Quand nous mesurons les propriétés énergétiques, elles sont pareilles dans les tunnels et dans la pyramide. La pyramide a un champ électromagnétique de 28 kHz et les tunnels également. Les ultrasons émis par la pyramide sont de 28 kHz et pour les tunnels également. On retrouve des quartz dans la pyramide et dans les tunnels. De l'énergie orgone, l’énergie de la vie, nous la mesurons et c'est la même chose dans la pyramide et dans les tunnels. Dans les tunnels, elle est à 100 %, dans Visoko à 50 % et à Paris ou à Sarajevo c'est 20 %. Et quand nous mesurons l'électromagnétisme et les ultrasons dans la pyramide et les tunnels et qu'on les compare aux villes ce n'est pas la même chose. La pyramide et les tunnels ont les mêmes propriétés comme si c'était qu'un seul corps.

Deuxième point, le géologue russe oleg khavroshkin et le professeur vladislav Ciplakov sont venus ici en 2006, en 2007 et en 2008. Ils ont apporté une machine géoélectrique, ils sont allés au sommet de la pyramide et l’ont utilisé sur la pyramide. La machine émet des rayons électriques qui traversent les matières à différentes vitesses comme chaque matériau a une résistance spécifique. Il n’y a pas la même résistance dans un espace fermé, dans de la pierre, dans de l'argile, dans du métal, dans du bois ou dans de l'eau, donc nous avons une échelle et selon la vitesse de voyage des ondes, nous savons exactement quels types de matériaux se trouvent en dessous. Ils nous ont dit qu'à 280 m en dessous du sommet de la pyramide, il y a des cavités, des chambres, des passages, des tunnels et que l'entrée des tunnels Ravne se trouve exactement à 280 m sous le sommet de la pyramide. Donc les deux tunnels sont à la même hauteur. D'un point de vue archéologique, notre but est d'aller des tunnels que vous voyez ici jusqu'à la pyramide. Toutes ces données prouvent que tout est connecté.

Q : Nous retrouvons des traces et des artefacts daté de l'empire romain ou de l'époque moyenâgeuse, comment expliquez-vous au vu de l'âge et des datation du site, que l'on parle très peu d'une occupation paléolithique supérieur ?

Qu’est-ce que nous appelons les tunnels Ravne 3 ? Quand nous avons découvert les tunnels, il y avait une section déjà ouverte qui faisait 65 m de long, mais l'entrée était recouverte de terre et de branchages. En nettoyant un peu, on a pu voir un trou et quand nous sommes entrés nous avons découvert cette section.

En 2019, nous avons commencé à dégager les tunnels, nous avons fait venir des archéologues et des bénévoles. Nous avons été très prudents et nous avons commencé à découvrir, sous environ 47 cm de terre, un grand nombre d'artefacts. Nous avons découvert environ 3 300 pièces : des céramiques, quelques pièces de métal, et quelques pierres. Nous les avons datées et elles viennent de différentes époques : fin du Moyen-Âge, début du Moyen-Âge, ère Byzantine, ère de la Rome antique et néolithique il y a 5 à 6 milliers d'années.

Ça nous apprend que des gens sont rentrés dans cette caverne et que cette section de quelques mètres, à différentes périodes, a été utilisée. Maintenant, nous savons que ces tunnels existent depuis plusieurs dizaines de milliers d'années.

Mais c'est aussi très important parce que certaines personnes affirment que je suis en train de creuser moi-même ces tunnels. Cela implique que je suis un menteur et qu’ils datent d'aujourd'hui. Alors c'est important que nous retrouvions des objets d'il y a 5 000 ans. Est-ce que c'est moi qui les ai mis là ? bien sûr que non. D’un autre point de vue, c'est là aussi une petite pièce du puzzle qui est importante et que nous devons résoudre.

Mais la question principale reste tout de même : qui a construit ces tunnels ? comment ont-ils fait pour construire 100 km de tunnels, à différents niveaux, et pour que rien ne se soit écroulé avec le temps ? Ils étaient des ingénieurs et des constructeurs très avancés. Ils avaient des techniques et des stratégies d'une grande ingénierie. Ils savaient comment faire et ils ne l'ont pas fait manuellement bien sûr. Mais nous ne trouvons aucun outil, aucune technologie, aucun système de grue, rien. Il semble qu'ils avaient différentes méthodes de construction, de transport de matériaux, est-ce que c'était grâce aux ultrasons ? est-ce que c'était grâce à des fréquences électromagnétiques ? Nous ne savons pas, mais nous savons qu'il y a eu une technologie utilisée.

Q : Dans le tunnel Ravne 1 se trouve une très grosse mégalithe en céramique (K2), qu'elle a été votre réaction lors de ça découverte et que pensez-vous de cette structure ?

La majorité des artefacts que nous avons trouvés dans les tunnels Ravne étaient recouverts par des pierres et du sable, donc quand nous avons commencé à dégager les tunnels nous avons réalisé que nous avions de très gros morceaux. Nous les avons analysés à l'Institut de physique et ils nous ont dit que c'était de la céramique faite artificiellement. Ils ont utilisé deux méthodes très avancées d’analyse. La première est l'analyse par diffraction des rayons X. Et la deuxième est l'analyse de phases. Dans ce bloc de céramique vous avez différents éléments de différentes phases. Certains ont des millions d'années, d'autres ont des milliers d'années mais quelqu'un les a assemblés. Par exemple, vous avez de la muscovite qui est un élément intéressant, vous avez des cristaux de quartz, du sable, des pierres, etc… C’est incroyable de découvrir que quelqu'un avait la technologie de créer des blocs de céramique de plusieurs tonnes il y a plus de 30 000 ans.

Et l'institut qui a fait les analyses, quand ils ont réalisé que c'était un matériau artificiel, nous ont dit qu’ils ne voulaient plus collaborer avec nous désormais. Pourquoi ont-ils peur de ça ? Je ne sais pas. Les gens ont peur, que ce soit des académiciens, des médias, des entreprises, ils ont peur de tout et de n'importe qui. Nous sommes des êtres libres, nous avons besoin d'inspirer et de libérer l'information. Si ça change notre monde, qu'est-ce que ça fait ? Si ça change la religion, les statuts sociaux et l'économie, qu'est-ce que ça fait ? Nous devons trouver la vérité.

Q : Pouvez-vous nous expliquer comment vous avez pris conscience de la présence des ion négatifs, et concrètement, de quoi s'agit-il ?

En 2010, un ami de Slovénie a apporté un instrument qui s'appelle un métronome d’ions. Ça mesure les ions dans l'air qu'ils soient positifs ou négatifs. Il a dit : “pourquoi nous ne testerions pas la concentration ?” Alors nous l'avons testée ! Nous l’avons testée un peu partout, dehors et à l’intérieur. Dehors, il y avait une concentration d’environ 200 ions négatifs et à l'intérieur 8 400. Et à l'époque, nous avions désencombré beaucoup moins de tunnels qu'aujourd'hui, donc le temps m'apporte de plus en plus d'informations. Mais à travers les années, notamment à cause du covid, nous avons réalisé que ces ions négatifs sont très bénéfiques à la santé humaine. Donc nous avons fait de plus en plus de recherches à ce sujet et nous avons réalisé que dans certaines facultés médicales et certaines universités, les professeurs de physiologie apprennent aux étudiants les bénéfices des ions négatifs qui sont très importants pour notre santé. Ils tuent les mauvais virus, les bactéries et les champignons et ils sont aussi bons pour notre air parce que les ions négatifs sont un surplus d’électrons des molécules, ils sont libres dans l'air alors ils se lient à la poussière, ils deviennent lourds et retombent au sol, donc ils nettoient notre air de la poussière, des gaz, de la fumée, et du pollen pendant l'été et le printemps. Ils sont vraiment bons, ils sont très bénéfiques. Plus il y a d’ions négatifs, mieux c'est pour notre santé.

Dans nos maisons, dans nos bureaux, il y a une très faible concentration d’ions négatifs, environ 10 à 50 ions négatifs par centimètre cube (pcm³). Vous allez dans les périphéries des grosses villes, vous pouvez trouver 100-150, vous allez dans les villages vous pouvez retrouver 200-300, vous allez à la montagne dans les forêts de pins et vous trouvez 1 000 ions négatifs pcm³ , donc l’air des montagnes est 5 fois plus sain que celui des villes. La nature, la montagne, est meilleure pour la santé que les villes bien sûr. C'est logique, les villes sont contaminées par plein de choses. Mais dans les tunnels nous retrouvons des taux de 20 000 à 60 000 ions négatifs pcm³. Au début, on était à 3 000-5 000, puis 10 000 et 20 000, et plus on s'enfonce dans les tunnels, plus les taux augmentent. Donc l’air des tunnels est 50 fois plus sain pour votre santé qu’au sommet d'une montagne.

Q : Les fréquences émises et mesurées autour, à l'intérieur et au sommet des pyramides sont très curieuses, pourriez-vous nous expliquer les résultats des analyses sur le sujet ?

Nous avons remarqué que la Pyramide du Soleil mais aussi la Pyramide de la Lune et une autre colline dans le parc Ravne 2 que nous appelons la Tour des Cloches, émettent des fréquences très spécifiques de 28 kHz à leur sommet. C'est la fréquence électrique de la nature.

Donc nous avons fait venir des équipes de physiciens et d'ingénieurs en électromagnétisme de Serbie, de Croatie, d'Italie, de Finlande et d'Allemagne. Ils sont venus à différents moments avec leur propre équipement et ils ont tous eu les mêmes résultats. Ce phénomène est donc bien réel. Vous allez sur une montagne naturelle, vous n'avez pas ça, donc il semble que les constructeurs de ces pyramides savaient comment générer ces fréquences très bénéfiques de 28 kHz.

Q : Actuellement ou en sont les fouilles sur l'ensemble du site ? avez-vous des objectifs à moyen et long terme ?

Quand il s'agit des excavations, nous sommes seulement limités pour la Pyramide du Soleil. Si nous voulons continuer les excavations, ça doit être en dehors de la zone protégée, ce qui veut dire en dessous de la section de la pyramide. Jusqu'à maintenant, nous avons acheté 6 différentes propriétés et nous avons en tête d'en acheter plus. Tout revient à l'argent.

Donc qu'est-ce que nous faisons ? Nous venons, nous dégageons ces lieux pour que les gens puissent venir et voir les fouilles archéologiques, que les visiteurs se rendent compte et voient ce qu'on fait, surtout ceux qui viennent pour la première fois. C’est la même chose pour la Pyramide de la Lune et d’autres sites du parc.

Pour les tunnels, nous n'avons aucune limite donc nous pouvons explorer ceux qui sont sous la pyramide. Nous obtenons des autorisations chaque année de la part du Ministère de la culture pour notre travail archéologique.

Actuellement, pendant l'hiver, quand il y a moins de touristes qui visitent les tunnels Ravne, nous travaillons sur le tunnel Ravne 5, alors que l’été, quand il y a plus de touristes qui viennent, nous travaillons sur les tunnels Ravne 3 et Ravne 4 qui sont fermés au public.

Donc nous essayons de faire de notre mieux et d'accueillir au mieux les visiteurs et les touristes. Mais actuellement, nous n'avons que 18 employés qui s’occupent de déblayer les tunnels et ce sont aussi ces personnes qui font la maintenance des parcs, qui ont construit les places de parking et le terrain sportif. On peut dire que nous avons réalisé un miracle avec le peu de personnes que nous pouvons employer. Si nous avions plus d'argent, nous pourrions faire bien plus.

Par exemple, si vous voulez aller de ce point des tunnels Ravne jusqu'à la pyramide, c'est à peu près 50 millions d'euros mais nous les avons pas . Si nous avions cet argent, nous engagerions plusieurs centaines de personnes, peut-être des mineurs, et on travaillerait sur le site 7 jours sur 7, avec différents créneaux, et nous pourrions atteindre la pyramide en 3-4 ans, donc malheureusement tout est lié à l'argent.

Si nous voulons découvrir et déblayer un côté de la Pyramide du Soleil alors la Commission de l'État a besoin de changer la loi pour nous autoriser à creuser. Il nous faudrait aussi plusieurs centaines de millions d'euros pour embaucher environ 1000 personnes dont 50 archéologues et autres, pour que nous puissions tout découvrir. On dirait que c'est beaucoup mais au final ce n'est pas tant que ça. Si l'Égypte arrive à faire 15 à 20 milliards d'euros grâce aux pyramides pendant les bonnes années de tourisme, ici, nous parlons de mille fois moins, on parle de millions et même pas de milliards… donc j'espère que bientôt nous aurons d'autres politiciens qui comprendront la signification de ce projet et nous prêteront plus d'argent.

Q : Pensez-vous que ce lieu a été un centre de soins dans le passé ?

Et bien cet endroit était important à cause de son aspect énergétique. Maintenant qu'on y pense, tout dans notre vie dépend de l'énergie. Et sur chaque planète dans l'univers où il y a de la vie, la première question est l'énergie.

Vous avez besoin d'énergie pour naître, pour vivre, pour vieillir, pour faire progresser votre civilisation, vous avez besoin de l'énergie pour tout. Notre approche de l'énergie est assez primitive. Depuis 300-400 ans nous utilisons du charbon, de l'énergie thermique. Il y a 150 ans, nous avons commencé à utiliser le pétrole et le gaz qui sont des ressources limitées et toutes ces ressources contaminent notre air et les environnements alentours. L'énergie nucléaire est encore pire, regardez Tchernobyl ou Fukushima. Donc la manière dont nous abordons l'énergie, en tant que civilisation, est mauvaise. La manière dont nous utilisons l'énergie pour nous-mêmes en tuant notre environnement, en tuant les animaux est mauvaise. Nous mangeons de la chair morte pour renouveler notre énergie vitale. C'est illogique. Et c'est ce qu'on nous apprend depuis des centaines d'années.

Imaginez le monde si nous avions de l'énergie propre. De l'énergie illimitée et gratuite venant de ressources illimitées. Ça, c'est notre Soleil. Chaque jour nous perdons un pourcentage de notre soleil.

Imaginez un monde où nous avons l'énergie des pyramides qui améliore la structure moléculaire de nos corps, de l'eau, de nos aliments, qui nous donne une meilleure immunité, qui rétablit nos chakras et qui permet d'équilibrer l'aspect spirituel et physique, qui aide nos interactions humaines. L'énergie solaire et l'énergie des pyramides sont pour moi le futur. Elles sont propres et gratuites et ce nouveau concept d'énergie changerait notre civilisation. Pas besoin d'une élite qui possède tout, 99 % exactement, alors que la majorité des gens luttent chaque jour donc je recherche avant tout une meilleure civilisation.

Q : Comment expliquez-vous ce qui se passe avec la pierre K2 ? Une fois les mains au contact de celle-ci, ou au-dessus, une sensation de picotements surgis et un souffle semble se situer entre nos mains et le mégalithe.

Là encore, tout repose sur l'énergie.

Quand les gens pensent à Dieu, quand ils pensent au sacré, que ce soit la Mecque ou le Ganges, chaque civilisation a une image différente mais tout revient toujours à l'énergie. L’eau Zamzam vient de la Mecque et la structure moléculaire de cette eau est hexagonale. La structure moléculaire de l'eau qui est soumise à de la musique classique de Mozart est hexagonale. Imaginez l’eau des montagnes, d’un bleu limpide avec le ciel qui se reflète, les oiseaux qui chantent, vous êtes entourés de forêts, vous êtes heureux, l’eau l’est aussi, c’est de l’eau vivante. Dans les tunnels Ravne, l’eau est vivante parce qu'elle n’a été exposée qu'à la bonne énergie, qu'à la bonne fréquence. Elle a été exposée à la fréquence de Schumann donc des fréquences très basses et à une forte concentration en ions négatifs. Il s'agit toujours de l'énergie parce qu'elle impacte tout : l'eau, notre humeur, notre capacité spirituelle à se connecter au Créateur… Donc l'énergie est un sujet majeur et je pense que nous apportons de nouvelles informations sur comment l'énergie impacte nos vies. L'eau, l'alimentation, la spiritualité, les interactions sociales, et autres, on revient toujours à l'énergie.

Q : Comment expliquez-vous ce qui se passe avec la pierre K2 ? Une fois les mains au contact de celle-ci, ou au-dessus, une sensation de picotements surgis et un souffle semble se situer entre nos mains et le mégalithe.

K2 n'est pas une pierre, c'est une céramique artificielle. Comment le savons-nous ? Nous avons envoyé des échantillons à l'Institut scientifique et ils nous l’ont dit après avoir utilisé des techniques d'analyse très poussées.

Le premier type d'analyse est l'analyse de phases. Elle prend en compte différents éléments et essaie de déterminer s'ils viennent de la même époque ou s’ils ont été formés à différents moments. Ici, nous avons bien des éléments qui viennent d'époques différentes. Certains éléments ont des millions d'années, d'autres des milliers et quelqu'un les a assemblés.

La deuxième analyse est l'analyse de Röntgen.

Les résultats de ces analyses ont montré que l’échantillon était bien de la céramique artificielle. C'est l'œuvre de l’Homme. Elle contient de la muscovite qui est un élément très distinguable et qu'on ne trouve pas si souvent dans la nature. Il a ses spécificités et influe sur son environnement. C'est comme le quartz qui amplifie l'énergie et qui transforme une certaine forme d'énergie, comme un champ électromagnétique, vers une autre forme d'énergie comme l'ultrason grâce à son effet piézoélectrique.

Donc nous avons pris K2 et nous en avons mesuré l’électromagnétisme et les ultrasons. Le bloc K2 est situé juste au-dessus d'une source souterraine. L'eau, quand elle bouge, libère des ions négatifs. Il y a un endroit où le flot rencontre un obstacle et se divise en deux ruisseaux et l'impact crée un vortex d'énergie. K2 se trouve juste au-dessus de ce point d'impact et de ce vortex.

Les constructeurs savaient donc comment manipuler les énergies et des fréquences spécifiques.

C'est un endroit où nous demandons à nos visiteurs de faire une petite expérience : ils ouvrent leurs mains et les maintiennent au-dessus du bloc et ils peuvent ressentir un petit picotement dans leurs mains, ils ressentent l'énergie. Ce n'est pas un sens physique comme l'ouïe, la vue, le goût, le toucher ou l'odorat mais c'est un autre sens. Ressentir l'énergie est un peu comme un sens spirituel. Avec la pratique, les gens peuvent développer d'autres sens comme voir l'énergie, voir comment on la ressent, voir les couleurs de nos auras, voir les chakras, et voir ce qui est en équilibre et ce qui ne l'est pas.

La télépathie, communiquer avec ses pensées, est un autre sens spirituel, idem pour la télékinésie qui est due au pouvoir de notre esprit sur les objets, la téléportation est aussi un autre sens spirituel. Alors à part les 5 sens physiques qui nous aident à comprendre notre monde physique, il nous faut aussi le sens spirituel pour comprendre le monde au-delà du physique :  le monde spirituel. Donc la spiritualité pour moi n'a rien à voir avec les religions mais est basée sur les sens spirituels. Et il semblerait que les sites des pyramides, des mégalithes comme Stonehenge et autres, ont été utilisés pour développer les capacités spirituelles.

Q : La Pierre K2 qui est un monolithe conséquent, semble se fissurer légèrement depuis sa découverte, savez-vous pourquoi ? et avez-vous une idée de comment elle est arrivé ici ? Pensez-vous qu'elle est pu être fabriqué avec une technique à froid ?

Si K2 est une céramique, cela montre que de hautes températures ont été utilisées pour le fabriquer. Bien sûr, il y a différentes façons de manipuler les structures moléculaires. Aujourd'hui, nous utilisons les hautes températures. Les anciens constructeurs utilisaient quelque chose que nous ne connaissons pas. Quand nous avons découvert K2, il était enseveli sous du sable, des pierres, des galets. Une fois que nous l'avons nettoyé, nous avons vu que la fissure était plus grande qu'à première vue. On a l'impression qu'elle s'agrandit chaque année mais c’est faux, il suffit de la nettoyer.

Comment ce bloc est-il arrivé là ? C'est un bloc énorme, il a une masse de 8 tonnes et il n'y a aucun moyen de prendre un bloc aussi massif et de le transporter de l'entrée à plus de 1800 m à l'intérieur sans technologie, sans train, sans systèmes élévateurs. Une autre hypothèse est que le bloc a été fait sur place. Pour moi, c'est la plus probable.

Avant ce conglomérat, il y avait beaucoup de couches de pierres, de galets, de sable, etc., avant les inondations qui ont apporté tous ces gravats, ce terrain était plat.

Les gens devaient faire ces blocs et les placer sur le sol, ce qui veut peut-être dire qu’à un moment donné tout était ouvert.

Pourquoi ont-ils fait ça ? Est-ce que même à leur époque cet endroit était un endroit important pour l'énergie ?  Il y avait déjà la source souterraine, donc ils les ont placés au-dessus. Et après les inondations sont arrivées en apportant plein de pierres, du sable etc. Et quand l'eau s'est retirée, tout ça s'est accumulé et a recouvert ces blocs. Les constructeurs de ces tunnels, qui sont arrivés après, ont trouvé quelques blocs mais je pense que la plupart sont encore recouverts de conglomérat et qu'on ne les a pas encore découverts.

Q : L'eau qui se trouve sous le niveau du tunnel Ravne 1 est légèrement puisée pour les besoins de l'association. Le niveau de celle-ci reste toujours le même malgré les fortes pluies ou les prélèvements, un point de fuite existe-t-il ? Comment expliquez-vous ce phénomène ?

Pendant les fouilles archéologiques dans les tunnels, nous avons découvert 5 tunnels qui contiennent de l'eau. Et pendant les périodes sèches comme l'été, alors qu'on s'attend à ce que le niveau de l'eau baisse, rien ne se produit, le niveau reste le même. Pendant les saisons humides, le niveau de l'eau n'augmente pas, il reste inchangé. Cela veut donc dire que l'eau présente dans les tunnels 30 m sous la surface n'est pas reliée à la surface. On utilise occasionnellement un peu de cette eau parce qu'on la met en bouteille, en petite quantité certes, mais nous en prenons quand même et le niveau de l'eau reste inchangé, ce qui veut dire que la source doit être souterraine et qu'elle alimente encore ces canaux.

Q : Sur tous les sites ou nous sommes passés, la sédimentation se situe entre 2 et 3 m, pensez-vous que la vallée de Visoko est pu être immergé durant une longue période pour expliquer cette sédimentation ?

La Pyramide du Soleil est recouverte par des couches de terre d'environ 40 cm au sommet. Plus vous descendez, plus ça augmente jusqu'à 60, 80, 100 cm d'épaisseur et quand on arrive aux parties les plus basses, on arrive à 2 ou 3 m. Pourquoi ? Et bien parce que pendant la saison des pluies, l'érosion due à la pluie emporte la terre vers la partie basse de la pyramide. Et c'est le même scénario en Amérique Centrale quand vous regardez les pyramides Maya au Mexique, au Guatemala, en Honduras, Salvador ou  Bélize… vous pouvez voir que ces pyramides sont aussi recouvertes de terre et de végétation. C'est aussi le cas pour les pyramides de Chine, dans la province de Shaanxi, qui sont recouvertes de 1 m de terre. Les pyramides de Kahoka aux États-Unis sont aussi recouvertes par la terre. Pourquoi ? Parce que notre zone climatique est différente de celle d’Égypte. L'Égypte est plus au sud, il n'y a pas de pluie, il n'y a pas de végétation puisque sans pluie pas de végétation ; alors que dans nos cas, nous avons beaucoup de pluie.

Q : En terme de géologie, climatologie et anthropologie, avez-vous fait des études et obtenu des résultats sur la chronologie des évènements de la vallée ?

Ce que nous savons c'est que les cent mille dernières années nous avons eu 5 grosses catastrophes naturelles. Il y a 75 000 ans, il y a eu une énorme éruption volcanique en Indonésie et les gens ne pouvaient pas voir le ciel pendant plusieurs centaines d'années. D'ailleurs, la plupart des humains ont péri à ce moment-là.

La deuxième grosse catastrophe était des tempêtes solaires qui ont brûlé la planète et qui ont eu lieu il y a 55 000 ans et il y a 3-4 000 ans.

Il y a 18 500 ans et jusqu’à il y a 12 000 ans, c’était la fin du dernier âge de glace.

Donc ici nous sommes en Europe du Sud, qui n'a jamais été recouverte par la glace ces 100 000 dernières années, nous avons eu une belle opportunité pour que la vie mène son train. Que ce soit en Espagne, au Portugal, en Italie, en Bosnie, en Croatie, en Serbie, en Grèce, en Turquie ou en Ukraine, il n'y a pas eu de glace. Les pays de l'Europe du Sud ont eu la possibilité de se développer et de devenir une oasis culturelle. Tout ce qui était au nord de l'Autriche était recouvert de glace, une couche d'environ 200 m voire 1 000 ou 3 000 m. Il n'y avait pas de France, il n'y avait pas d'Allemagne, de Pologne ou de Scandinavie, ce n'était que de la glace partout. Alors qu'en Europe du Sud il n'y avait pas de glace.

Lors de la fin du dernier âge de glace, la glace a fondu donnant lieu à de grosses quantités d'eau qui sont descendues et qui ont créé des inondations et des tsunamis, et ces inondations se sont dirigées vers le sud. Cette eau a apporté avec elle beaucoup de gravats et ces gravats ont recouvert partiellement la Pyramide du Soleil. Quant à la Pyramide de la Lune, elle était complètement sous l'eau, la Pyramide du Dragon était aussi complètement submergée ce qui l’a endommagée. La Pyramide du Soleil était submergée de deux tiers, il n'y avait que son sommet qui dépassait de l'eau. On peut voir qu'il n'y a pas d'argile ou d'autres couches par-dessus le sommet mais sur les autres parties de la pyramide, oui. Donc nous voyons bien qu'il y a eu cette catastrophe qui a eu lieu et qui a frappé l'Europe.

Q : Le mégalithe K5 récemment découvert à des proportions hors norme. Celui-ci n'a d'ailleurs pas encore été totalement excavé, qu'en pensez-vous ?

Et bien, nous pouvons voir que tous ces blocs que nous avons K1, K2, K3, K4, K5, etc., sont faits du même matériau. Le premier bloc, à l'entrée, a une forme ovale et pèse 350 kg.

K1 et K3 pèsent 3,5 et 4 tonnes, K2 pèse plus de 8 tonnes et K5 pèse jusqu'à 100 tonnes, même si la plus grosse partie de ce bloc est encore recouverte de conglomérat, ça nous dit que quelqu'un avait la technologie pour créer de gros blocs de céramique. Et je pense que ce n’étaient pas des hommes de caverne primitifs.

Q : Lors des différents aménagements du tunnel Ravne 1 des tentatives pour agrandir certaines zones ont eu comme conséquence des effondrements. Lors des excavations vous ne faites que retirer le matériel de remblaiement, comment expliquez-vous que si vous tentez de creuser pour agrandir les zones d'origine, vous faites face à des problématiques ?

Et bien, les constructeurs originels des tunnels Ravne avaient de la technologie, des compétences en ingénierie et des connaissances en statique. 3000 ans après qu'ils aient créé cet énorme labyrinthe, les constructions sont toujours là, les chambres sont toujours là, rien ne s'est effondré, et nous ne savons rien de de cette civilisation !

La deuxième civilisation est celle qui a rempli tous ces tunnels de matériaux, de pierres et de sable, et c'était aussi une civilisation développée. Ils ont été capables de manœuvrer plusieurs centaines de milliers de tonnes de matériaux. Et en plus ils ont construit des murs secs qui sont très compacts donc très bien réalisés. Bien sûr, les murs secs sont quelque chose que nous continuons à faire aujourd'hui, c'était déjà fait il y a 5 000-7 000 ans pendant la période du néolithique dans le bassin méditerranéen donc ce n'est rien de nouveau. Ce n'est pas impossible à réaliser, ce n'est pas un bloc de plusieurs tonnes. Mais ces exemples montrent que quelqu'un s'est chargé de la construction il y a fort longtemps.

Si nous essayions de construire ces tunnels à l'identique aujourd'hui, en même pas 10 minutes tout s'effondrerait. Bien sûr nous utilisons des outils primitifs, des outils manuels, du travail physique. Ce que les constructeurs originels ont utilisé, nous ne savons pas ce que c'est. Comment ont-ils construit un aussi vaste réseau de tunnels souterrains avec des chambres, des intersections, des passages, des lacs souterrains… nous ne savons toujours pas.

Nous avons dégagé 6 différents tunnels en partie, ça nous donne à peu près 3 km ce qui est déjà beaucoup, mais c'est un très faible pourcentage des tunnels. Je pense que ce réseau fait au moins 100 km de long. Donc comment ils ont construit ces tunnels est un mystère, surtout de cette façon qui est la plus sécurisée : la pression est distribuée partout de manière égale. La manière dont nous construisons nos structures avec des portes est plutôt primitive parce que toute la pression est sur le plafond. Ils étaient plus intelligents que nous.

Q : Un fort ce trouve sur la pyramide du soleil, et celui-ci vous pose problème, pourriez-vous nous expliquer pourquoi ?

Pendant le Moyen Âge, une forteresse a été construite au sommet de la Pyramide du Soleil. Elle était très petite, environ 20 m sur 40 m. Entre le 9ème et le 15ème siècle, cet endroit était utilisé pour accueillir les souverains bosniaques de temps en temps. Ils ne résidaient pas ici, ils venaient pour de courtes périodes, principalement pendant l'été car il y a beaucoup de vent au sommet de la pyramide.

D'un point de vue historique, c'est important car tous les souverains bosniaques sont venus ici. D'un point de vue structurel, c'est plutôt petit. Depuis l'invasion des Ottomans il y a 600 ans et la conquête de la Bosnie, la forteresse a été abandonnée. Personne n'est venu ici ces 500 dernières années, et elle s'est progressivement détériorée.

Quand nous sommes venus en 2005-2006, il n'y avait presque rien. Cette petite parcelle a été déclarée monument national car c’est l’endroit où il y avait autrefois une forteresse.

Et quand nous avons commencé à creuser, il y avait des gens qui étaient contre le projet et qui ont essayé de trouver un moyen pour arrêter nos fouilles en faisant signer des pétitions contre nous pour arrêter le projet. Nous avons commencé à creuser sur les parties les plus basses, à plus de 415 m en dessous de la forteresse et nous avons découvert des blocs de ciment, ce qui a prouvé que nous avions raison, que c'était bien une structure artificielle. C’est là que les gens de la Commission d’État pour la préservation du patrimoine culturel et historique ont changé la loi. Ce qui s'est passé, c'est que la partie de la forteresse qui appartient à l’État, ce qui représente 80% de la pyramide, est désormais une zone protégée.

Protéger de qui ? Protéger de nous. Ils ne voulaient pas que nous continuions à creuser et à découvrir les pyramides. Donc, pendant des années, nous avons envoyé des demandes d'autorisation pour pouvoir au moins travailler sur la partie la plus basse de la pyramide, qui représente un tiers de celle-ci. Nous n'avons reçu que des réponses négatives. Si on y réfléchit d'un point de vue extérieur, si vous êtes à la tête de la Commission nationale du patrimoine, à chaque fois que l'on découvre quelque chose de nouveau, vous devriez être heureux : nous avons plus d'héritage culturel ! Mais à la place, ces gens veulent nous empêcher de continuer à creuser, de faire des recherches, d'investiguer et de trouver un nouvel héritage culturel. C'est malheureux mais c'est la manière de penser de certaines personnes.

Q : On voit sur les différentes photos, illustrations et montages, une espèce de faisceau d'énergie au-dessus de la pyramide du Soleil, on nous à également parlé de nombreux éclairs frappants le somment de la pyramide, avez-vous une explication à ces phénomènes ?

Et bien, très souvent, la foudre tombe sur le sommet de la pyramide, ce qui signifie qu'il y a quelque chose qui attire cette explosion d'énergie. En ce qui concerne le rayon qui sort de la pyramide, nous avons cinq équipes indépendantes de cinq pays différents (Italie, Croatie, Serbie, Finlande et Allemagne) qui sont venues l’analyser. Chaque équipe est venue avec son propre équipement et toutes ont conclu qu'au sommet de la pyramide, il y a un rayon d’énergie qui commence avec un rayon de 4,5 m puis grossit jusqu’à 20 m, et continue en oscillant de 4,5 m à 20 m de rayon. C'est donc un rayon elliptique, qui fait 28 kHz et est de nature électrique. Il est continu parce que nous l'avons mesuré en été, au printemps, en automne et en hiver, ce qui signifie qu'il est toujours présent. En science, ce phénomène est appelé “onde scalaire”. L'esprit brillant qu’était Nicolas Tesla a fait des recherches sur les ondes scalaires. Les physiciens Russes ont également fait des recherches et ont conclu que les ondes scalaires ou champs scalaires se déplacent plus rapidement que la lumière. Il est donc logique de conclure que le premier but potentiel des pyramides est la communication.

Q : Sur la pyramide de la lune ainsi que sur celle du soleil nous avons remarqué un espèce de dallage, que pensez-vous des excavations sur ces 2 sites ?

Sur la Pyramide du Soleil, nous avons trouvé des matériaux qui se sont avérés être du ciment artificiel. Nous avons fait des recherches et avons découvert quatre rangées de ciment de 40 à 45 cm chacune. À un autre endroit, nous avons trouvé deux couches de blocs de ciment de 75 cm chacun. C'est donc très similaire. Est-ce seulement la couche superficielle pour couvrir la pyramide ou est-ce la fin de la structure ? Nous ne le savons pas, il faut creuser davantage pour découvrir cela. Cependant, ce que nous pouvons dire, c'est que lorsque nous avons moins de ciment, nous pouvons voir de l'argile, qui est un liant, et nous avons une alternance de ciment, d'argile et de ciment et d’argile, puis des blocs de grès.

Sur la Pyramide de la Lune, le matériau est différent. Ils ont utilisé des blocs de grès. Le grès est un matériau très commun et il est facile de le tailler avec un peu d'eau. Ils ont été taillés dans les régions voisines et transportés jusqu'à ce lieu pour construire la structure en terrasse de la Pyramide de la Lune. Parfois, il y a des pierres plus grosses, parfois moyennes, parfois petites. Les grosses pierres, les moyennes et les petites correspondent aux étages de la pyramide. Nous avons différents types de matériaux, du grès et de l'argile. Nous savons que l'argile est utilisée pour l'isolation et nous avons le grès qui permet le transport de l'électricité et d'autres phénomènes naturels. Donc, quand on a différentes couches et différentes résistances, différentes conductibilités, on crée des ondes scalaires. La Pyramide de la Lune et la Pyramide du Soleil ne sont pas faites des mêmes matériaux, mais les résultats sont quasiment similaires : des ondes scalaires sont créées.

Q: À la vue des différents lieux que nous avons visités, nous allons réaliser notre documentaire en plusieurs parties, en montrant tous les sites de manière détaillée. Ce qui a notre connaissance n'a jamais été réalisé pour le public francophone. Nous ne sommes pas venus ici pour faire du sensationnel, mais pur réaliser un travail sérieux, à ce titre, auriez-vous la possibilité de nous communiquer les résultats de vos différentes études ?

Nous avons commencé ce projet en 2005 donc cela fait 17 ans. Nous avons organisé 6 conférences internationales scientifiques sur les pyramides de Bosnie avec plus de 110 experts de différents domaines venant de 27 pays différents.

Vous savez, en science ou en archéologie, si vous voulez prouver quelque chose, la manière de faire est que vous avez une hypothèse, vous commencez à creuser, vous commencez à trouver des choses à analyser scientifiquement avec des tests, des résultats, des datations, des mesures, vous publiez ces résultats et après vous avez plus de personnes qui s'intéressent au projet et qui participent et c’est là que vous organisez une conférence.

Nous avons organisé 6 conférences. Pour la première conférence internationale, nous avions 55 scientifiques et 20 d'entre eux étaient des archéologues et géologues reconnus d'Égypte, de différentes universités comme le Caire ou Alexandrie. Nous avions aussi des personnes qui sont venues de Chine, de Pologne, d'Allemagne, des États-Unis, de Croatie, de Bosnie, etc… Et à la fin de cette conférence, de manière anonyme, les gens étaient d'accord pour dire que ces relief ne sont pas des reliefs géologiques naturels,mais bien une construction avec un intérêt archéologique.

Lors des cinq conférences suivantes, nous avons discuté des détails comme l'âge des pyramides, l’âge des tunnels, leur but, les mesures énergétiques, etc. Nous avons donné des données scientifiques qui ne sont pas polémiques, mais tout est devenu politique de nos jours, la science, l'archéologie, même le sport et la musique sont politiques.

Vous avez des personnes qui veulent contrôler et manipuler. Mais quand on en vient à l'histoire de l'archéologie, ceux qui contrôlent l'histoire contrôlent aussi le présent, et ce ne sont pas des petits pays ou des petites fondations ou des personnes lambda comme nous. On va les appeler l'élite, ces personnes avec des intérêts particuliers qui essayent de nous garder dans l'ignorance. Ils n'aiment pas le projet des pyramides de Bosnie et ces mêmes personnes possèdent des médias, possèdent National Geographic, Wikipédia, etc., donc ce sont eux qui ont rendu ce projet controversé, pas nous.

Nous sommes le projet le plus ouvert dans le monde. Si vous êtes un projet ouvert, il n'y a rien de controversé, il n'y a rien à cacher. J'ai reçu des experts de différents domaines, et j’en reçois chaque année, je les laisse venir et ils peuvent vérifier d'eux-mêmes ce que nous faisons et ce que nous disons.

Ce n'est pas comme ça que les Égyptiens fonctionnent… Vous ne pouvez pas aller sur les sites archéologiques, vous ne pouvez pas voir ce qui s'y passe. Vous ne pouvez pas non plus aller au Mexique, au Pérou ou en Chine, vous ne pouvez pas parler aux archéologues, aux personnes qui creusent et aux ouvriers. Alors qu'ici vous pouvez aller partout et parler à tout le monde, vous pouvez aller visiter le site. Si les personnes veulent participer ou prendre des éléments à analyser, elles sont invitées à le faire. Si vous voulez prendre des matériaux organiques pour les analyser et les dater, vous pouvez le faire. La seule chose que nous demandons c'est que vous partagiez les résultats avec nous pour que nous puissions les partager avec le monde.

Donc ce que nous faisons est juste, honnête et ouvert. C'est comme ça que la science devrait fonctionner.

Connaissons-nous les réponses ? Non, nous ne savons même pas comment poser certaines questions ! C'est un projet énorme, nous travaillons sur 50 km², c'est beaucoup et jamais de recherches aussi systématiques ont été menées ici.

Nous n'avons pas l'aide financière du gouvernement, ce qui est une autre curiosité, donc nous faisons ces choses parce que nous aimons faire des recherches et que nous sommes très enthousiastes pour ce site archéologique et scientifique qui est devenu bien plus que ça.

Quand il en vient au projet, la seule chose que je puisse dire c'est que tout est ouvert, il n'y a rien de controversé et tout peut être vérifié et mesuré. Si je dis que c'est du ciment et que quelqu'un en doute, qu'il vienne et qu'il le teste lui-même. Si nous disons que nous avons une fréquence de 28 kHz, vous pouvez venir avec votre propre équipement et la mesurer. Si nous disons que nous avons mesuré le côté nord de la pyramide et qu'il est parfaitement aligné avec le Nord, vous pouvez venir et le vérifier vous-même. Il n'y a aucun secret, nous sommes ouverts.

Remerciement :
-Dr. Osmanagic